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Démarche artistique


Justine Bougerol, artiste plasticienne et scénographe, raconte des histoires d’espaces et de souvenirs autour du thème central de la maison natale, dans lesquels le vécu se confronte à l’inconscient, le rêve se mêle à la réalité, et l’invisible au visible. La mémoire y est une thématique récurrente que l’artiste traite à travers l’élaboration de paysages intérieurs et oniriques. La nostalgie y cohabite avec l’absurdité et l’étrangeté, propres aux lieux de nos souvenirs transformés par la subjectivité de chacun. La matière (telle que l’eau, la terre, le feu, la végétation…) joue un rôle majeur dans l’élaboration de ces espaces, donnant de la substance à la contemplation du spectateur. Les frontières entre intérieur et extérieur, espace vide et espace plein, espace clos et espace ouvert sur le monde, sont toujours très fines afin de laisser l’imagination du spectateur s’évader vers un ailleurs fantasmé.

 

Le propre de ses installations est d’interroger et de manipuler l’espace réel et familier, celui dont parle Georges Perec dans son Espèces d’espaces, en y intégrant une ambiguïté non résolue, laissant le spectateur libre d’interpréter ce qu’il voit selon sa propre expérience. Alors que le point de départ de l’artiste se situe toujours dans ce qui constitue notre réalité propre, Justine Bougerol transforme l’espace en une scène / scénographie frontale, où se joue un processus de fragmentation, de trompe-l’œil et de manipulation des perspectives de manière à désorienter nos repères spatiaux et temporels. Les notions de profondeur, de glissement, d’échos et de mise en abîme sont très présentes dans l’ensemble de son travail.

 

Les écrits de Gaston Bachelard, la poésie d’Yves Bonnefoy, la littérature de Fernando Pessoa, le cinéma de Tarkovski, les installations de Gordon Matta-Clark, les photographies de Michel Le Belhomme constituent des sources d’inspiration majeures dans l’élaboration des installations et des scénographies de Justine Bougerol. Démarche artistiqueJustine Bougerol, artiste plasticienne et scénographe, raconte des histoires d’espaces et de souvenirs autour du thème central de la maison natale, dans lesquels le vécu se confronte à l’inconscient, le rêve se mêle à la réalité, et l’invisible au visible. La mémoire y est une thématique récurrente que l’artiste traite à travers l’élaboration de paysages intérieurs et oniriques. La nostalgie y cohabite avec l’absurdité et l’étrangeté, propres aux lieux de nos souvenirs transformés par la subjectivité de chacun. La matière (telle que l’eau, la terre, le feu, la végétation…) joue un rôle majeur dans l’élaboration de ces espaces, donnant de la substance à la contemplation du spectateur. Les frontières entre intérieur et extérieur, espace vide et espace plein, espace clos et espace ouvert sur le monde, sont toujours très fines afin de laisser l’imagination du spectateur s’évader vers un ailleurs fantasmé.Le propre de ses installations est d’interroger et de manipuler l’espace réel et familier, celui dont parle Georges Perec dans son Espèces d’espaces, en y intégrant une ambiguïté non résolue, laissant le spectateur libre d’interpréter ce qu’il voit selon sa propre expérience. Alors que le point de départ de l’artiste se situe toujours dans ce qui constitue notre réalité propre, Justine Bougerol transforme l’espace en une scène / scénographie frontale, où se joue un processus de fragmentation, de trompe-l’œil et de manipulation des perspectives de manière à désorienter nos repères spatiaux et temporels. Les notions de profondeur, de glissement, d’échos et de mise en abîme sont très présentes dans l’ensemble de son travail.Les écrits de Gaston Bachelard, la poésie d’Yves Bonnefoy, la littérature de Fernando Pessoa, le cinéma de Tarkovski, les installations de Gordon Matta-Clark, les photographies de Michel Le Belhomme constituent des sources d’inspiration majeures dans l’élaboration des installations et des scénographies de Justine Bougerol.

souvenirs autour du thème central de la maison natale, dans lesquels le vécu se confronte à l’inconscient, le rêve se mêle à la réalité, et l’invisible au visible. La mémoire y est une thématique récurrente que l’artiste traite à travers l’élaboration de paysages intérieurs et oniriques. La nostalgie y cohabite avec l’absurdité et l’étrangeté, propres aux lieux de nos souvenirs transformés par la subjectivité de chacun. La matière (telle que l’eau, la terre, le feu, la végétation…) joue un rôle majeur dans l’élaboration de ces espaces, donnant de la substance à la contemplation du spectateur. Les frontières entre intérieur et extérieur, espace vide et espace plein, espace clos et espace ouvert sur le monde, sont toujours très fines afin de laisser l’imagination du spectateur s’évader vers un ailleurs fantasmé.Le propre de ses installations est d’interroger et de manipuler l’espace réel et familier, celui dont parle Georges Perec dans son Espèces d’espaces, en y intégrant une ambiguïté non résolue, laissant le spectateur libre d’interpréter ce qu’il voit selon sa propre expérience. Alors que le point de départ de l’artiste se situe toujours dans ce qui constitue notre réalité propre, Justine Bougerol transforme l’espace en une scène / scénographie frontale, où se joue un processus de fragmentation, de trompe-l’œil et de manipulation des perspectives de manière à désorienter nos repères spatiaux et temporels. Les notions de profondeur, de glissement, d’échos et de mise en abîme sont très présentes dans l’ensemble de son travail.Les écrits de Gaston Bachelard, la poésie d’Yves Bonnefoy, la littérature de Fernando Pessoa, le cinéma de Tarkovski, les installations de Gordon Matta-Clark, les photographies de Michel Le Belhomme constituent des sources d’inspiration majeures dans l’élaboration des installations et des scénographies de Justine Bougerol. cinéma de Tarkovski, les installations de Gordon Matta-Clark, les photographies de Michel Le Belhomme constituent des sources d’inspiration majeures dans l’élaboration des installations et des scénographies de Justine Bougerol.

 

 

Ancre 2
La Maison natale
Paysage intérieur
Le Miroir

Démarche artistique


Justine Bougerol, artiste plasticienne et scénographe, raconte des histoires d’espaces et de souvenirs autour du thème central de la maison natale, dans lesquels le vécu se confronte à l’inconscient, le rêve se mêle à la réalité, et l’invisible au visible. La mémoire y est une thématique récurrente que l’artiste traite à travers l’élaboration de paysages intérieurs et oniriques. La nostalgie y cohabite avec l’absurdité et l’étrangeté, propres aux lieux de nos souvenirs transformés par la subjectivité de chacun. La matière (l’eau, la terre, le feu, la végétation…) joue un rôle majeur dans l’élaboration de ces espaces, donnant de la substance à la contemplation du spectateur. Les frontières entre intérieur et extérieur, espace vide et espace plein, espace clos et espace ouvert sur le monde, sont toujours très fines afin de laisser l’imagination du spectateur s’évader vers un ailleurs fantasmé.

 

Le propre de ses installations est d’interroger et de manipuler l’espace réel et familier, celui dont parle Georges Perec dans son Espèces d’espaces, en y intégrant une ambiguïté non résolue, laissant le spectateur libre d’interpréter ce qu’il voit selon sa propre expérience. Alors que le point de départ de l’artiste se situe toujours dans ce qui constitue notre réalité propre, Justine Bougerol transforme l’espace en une scène / scénographie frontale, où se joue un processus de fragmentation, de trompe-l’œil et de manipulation des perspectives de manière à désorienter nos repères spatiaux et temporels. Les notions de profondeur, de glissement, d’échos et de mise en abîme sont très présentes dans l’ensemble de son travail.

 

Les écrits de Gaston Bachelard, la poésie d’Yves Bonnefoy, la littérature de Fernando Pessoa, le cinéma de Tarkovski, les installations de Gordon Matta-Clark, les photographies de Michel Le Belhomme constituent des sources d’inspiration majeures dans l’élaboration des installations et des scénographies de Justine Bougerol.

À PROPOS


Démarche artistique générale,

curriculum vitæ & contact

Contact

 

+ 32474405143

bougeroljustine@gmail.com

 

Française,

Vit & travaille entre Bruxelles & Paris

Curriculum Vitae

 

Installations artistiques & plastiques

 

2016

-Installation Paysage intérieur, exposition collective Friche, Anderlecht

-Installations La Cheminée et Le tableau, dans le salon, exposition collective Le Rayon vert, Triennale des coups de cœur

de La Cambre, Bruxelles

 

2015
-Installation La Cheminée, exposition collective The Waste Land, Galerie Nadine Feront, Bruxelles
-Installation Échelle 1/100, créée au cours de la résidence in situ itinérante La Dent Creuse, suivie d’une exposition collective, Chaussée de Charleroi 50, Bruxelles
-Installation Le radeau du Steigenberger, commandée par le Nationa(a)l pour la soirée d’ouverture de l’hôtel Steigenberger, Bruxelles
-Installation Paysage intérieur, exposition collective Sweet Disposition, Cultuurcentrum Ter Dilft, Bornem, Belgique
-Installation Le Miroir, commandée par la metteur en scène Suze Milius pour l’exposition collective & création théâtrale Exhibit, Maastricht, Den Bosch, Amsterdam & Hasselt
-Installation Paysage intérieur, exposition collective Houston, Galerie Island, Bruxelles


2014
-Installation immersive La Maison Natale, exposition collective, Trademart, Bruxelles, Prix du Coup de Cœur des Amis de La Cambre
-Performance Mètre carré en collaboration avec les artistes Lucie Audau, Maria Frastanli & Milou Van Duijnhoven, Berlin


2013
-Micro-édition d’art Atlas de l’invisible, Bruxelles
-Installation vidéo L’Écume des draps, La Cambre, Bruxelles
-Réalisation d’une vidéo de danse contemporaine Até Onde Vai, Bruxelles, Grèce

 

Scénographies & costumes

 

2016

-Création de la scénographie, Rose et Rose, comédie musicale jeune public, Crea d'Aulnay-sous-bois, direction musicale de Didier Grojsman, mise en scène de Jean-Michel Fournereau, Opéra national de Paris
-Création de la scénographie, Déjà vu, danse contemporaine, chorégraphie de Julien Carlier, Charleroi danses, Théâtre de Namur

-Création de la scénographie, Léon et Léonie, représentation scénique et chantée des chansons de Brel & Barbara par l’Ensemble Aedes, direction musicale de Mathieu Romano, mise en scène de Jean-Michel Fournereau, Théâtre Impérial de Compiègne


2015
-Création de costumes et de la scénographie, Junk Love, court-métrage, sous la direction de Jonathan Rochart, Bruxelles
-Création de la scénographie, The lost room, danse-théâtre, mise en scène de la Cie Peeping Tom, Nederlands Dans Theater, La Haye
-Assistanat à la scénographie, The Land, danse-théâtre, mise en scène de la Cie Peeping Tom, Residenztheater, Munich


2014
-Création de costumes et de la scénographie, Entrelacs, danse contemporaine, chorégraphie de Gabriella Koutchoumova,

Centre culturel Jacques Franck, Bruxelles


2013
-Création de costumes et de la scénographie, deux publicités Angry Buyers pour la marque Test-Achat, sous la direction de Cédric Larcin, Emakina Production, Bruxelles
-Création de costumes et de la scénographie, Ceux qui tombent, théâtre, mise en scène de Camille Davin, La Loge, Paris


2012
-Créations des décors, publicité pour la marque Volkswagen, sous la direction de Philippe De Witte, Xénon Production, Bruxelles
-Réalisation de costumes et de décors, assistance aux prises de vue aux côtés de l’artiste  photographe Elene Usdin, Paris


2010
-Création de costumes et de la scénographie, Eldorado, court-métrage, sous la direction de Christophe Predari, INSAS, Bruxelles
-Création de costumes et de la scénographie, Une laborieuse entreprise, théâtre d’appartement, mise en scène de Emmanuel Levy, Paris

 

Workshops & résidences

 

-Résidence in situ Friche suivie d’une exposition collective, Anderlecht, 2016

-Résidence in situ itinérante La Dent Creuse suivie d’une exposition collective, Chaussée de Charleroi 50, Bruxelles, 2015
-Workshop L’objet scénique sous la direction de Gabriela Carrizo (Cie Peeping Tom), La Cambre, Bruxelles, 2014
-Workshop Object Of(f) Stage dirigé par ARC (Scénographie & performance), Berlin, 2014

Paysage Intérieur


Installation exposée à trois reprises

 

Exposition collective Houston

5 février-5 mars 2015, Galerie Island, Bruxelles

Exposition collective Sweet Disposition

29 mars-19 avril 2015, Centre culturel Ter Dilft, Bornem

Exposition collective Friche

15 avril-24 avril 2015, Anciens locaux Pias, Bruxelles

 

Construction: Justine Bougerol & Nils Brunel

 

 

Note d'intention

 

« Un pays natal est moins une étendue qu'une matière; c'est un granit ou une terre, un vent ou une sécheresse, une eau ou une lumière. C'est grâce à lui que nous matérialisons nos rêveries, c'est par lui que notre rêve prend sa juste substance, c'est à lui que nous demandons notre couleur fondamentale. »

Gaston Bachelard, LEau et les Rêves

 

L’installation Paysage Intérieur a été conçue in situ dans une boite en verre de 2m sur 4m présente dans la galerie Island à Bruxelles. Au premier abord, le spectateur ne voit de cette vitrine qu’un espace fermé en travaux, occulté par des bandes de papier scotchées. Toutefois, il existe une brèche ; à un endroit précis, sur une des quatre faces de cette boîte vitrée, un bout du papier craft semble déchiré. En dessous de ce trou se trouve un marche-pied, indiquant au spectateur l’endroit où venir se positionner pour se transformer en voyeur.

Une fois que l’on se trouve face à cette ouverture et que l’on regarde à travers le petit trou, on aperçoit alors un espace intérieur de maison abandonnée, dans lequel passé et présent se confondent. Une fenêtre est condamnée, le papier-peint est usé et déchiré, les murs sont marqués par l’humidité, les objets de mobilier sont abîmés… Une maison natale rongée par le temps se trouve devant nous.

Mais on remarque avant tout une inondation flagrante: l’eau a envahi l’espace de la maison, créant une surface totalement réfléchissante en guise de sol. Cette eau miroitante a pour effet de créer un reflet parfait, qu’une goutte d’eau tombant du plafond toutes les cinq secondes vient briser en créant une vibration sur la surface aqueuse. Ce sol de maison innondée révèle en effet le reflet d’un paysage miniature, celui d’une maison et d’une terre natale. Ce petit paysage semble être le lieu extérieur de la maison que l’on aperçoit par le trou. Cette mise en abîme mêle plusieurs temporalités et spatialités.

La goutte d’eau venant du plafond de la maison abandonnée vient également mêler les différentes temporalités; la vibration de l’eau créée par l’impact de la goutte apporte à l’image figée du passé découverte dans le reflet de l’eau une dynamique relevant de «l’ici et maintenant» et venant rendre la contemplation du spectateur active.

Cette boîte constitue un lieu de nostalgie, où passé et présent, intérieur et extérieur, maison natale et arrière-pays se confondent.

Note d'intention


Dans son poème intitulé La Maison Natale, Yves Bonnefoy nous propose de pénétrer dans les couloirs de sa maison d’enfance et de déambuler à travers les pièces sombres et inondées de cet espace onirique, revisité par le souvenir du poète, déconstruit par l’effet du rêve, et dans laquelle se trouve une cachette située derrière une porte, « du côté de l’escalier sombre ». Ce refuge d’enfant semble être le point de contingence entre l’Ici et l’Ailleurs, l’exil et le vrai lieu, où l’intimité communique avec l’immensité du monde.

 

« L’Arrière-pays se situe dans notre mémoire, dans nos souvenirs. Nos lieux du passé ouvrent la porte du lieu perdu. »

Yves Bonnefoy, L’Arrière-pays

 

Après avoir traversé plusieurs espaces successifs, le visiteur de l’installation immersive La Maison Natale est invité à pénétrer dans une reconstitution de cachette d’enfant se trouvant sous un escalier et dont les contre-marches présentent une trouée par laquelle ce dernier viendra plonger son regard. À l’instar du poème d’Yves Bonnefoy, cette installation a pour dessein de placer le spectateur dans un état de rêverie contemplative, stimulé par la découverte d’un intérieur de maison désert et fragmenté, transformé par le rêve, mêlant souvenirs d’enfance et nostalgie d’un Ailleurs. Un jeu de miroirs, d’échos et de déconstructions donnent au spectateur le sentiment d’une irréalité et de morcellement, dans une pénombre où la mémoire restitue les souvenirs lambeau par lambeau, ainsi que l’impression insaisissable d’une profondeur infinie. Cette « maison onirique, crypte de la maison natale » (Gaston Bachelard, La Poétique de l’espace), dans laquelle intérieur et extérieur se confondent, semble donner accès, par un jeu de miroir, à l’Arrière-pays d’Yves Bonnefoy. Le lieu perdu, constitué d’un décor miniature de massifs montagneux devant un horizon brumeux portant le signe d’un infini, s’apparente à un paysage intérieur dont chacun éprouve une nostalgie spatiale éternelle.

 

« Un pays natal est moins une étendue qu’une matière ; c’est un granit ou une terre, un vent ou une sécheresse, une eau ou une lumière. C’est grâce à lui que nous matérialisons nos rêveries ; c’est par lui que notre rêve prend sa juste substance ; c’est à lui que nous demandons notre couleur fondamentale. »

Gaston Bachelard, L’Eau et les rêves

 

 

Paysage intérieur ◊ Exposition Houston, galerie Island, Bruxelles, 2015

1. Vue extérieure de l’installation - 2x4x3,7 m

2. Vues de la trouée

Paysage intérieur ◊ Exposition Houston, galerie Island, Bruxelles, 2015

Vision du spectateur à travers la trouée - point de vue en plongée de l’intérieur de l’installation

Paysage intérieur ◊ Exposition Houston, galerie Island, Bruxelles, 2015

Captation sonore et visuelle de l'installation, vue de l'intérieur

Paysage intérieur ◊ Croquis du dispositif intérieur de l’installation

ancre à propos

Formation

 

2009-2014
École nationale supérieure des Arts Visuels

de La Cambre, Bruxelles
Diplômée avec Grande distinction

 

La Maison Natale


Installation immersive

librement inspirée du poème « La Maison Natale »

d’Yves Bonnefoy

 

Prix «Coup de cœur» des Amis de La Cambre

 

Construction: Justine Bougerol & Nils Brunel

Lumière: Lisa Merleau

 

La Maison Natale ◊ Exposition au Trademart, Bruxelles, 2014 ◊ Vue de la cachette sous l’escalier

Captation sonore et visuelle de l'installation, vue de la cachette sous l'escalier

La Maison Natale ◊ Exposition au Trademart, Bruxelles, 2014

La Maison Natale ◊ Exposition au Trademart, Bruxelles, 2014

1. Vue de l’escalier
3. Vue rapprochée des contre-marches de l’escalier

2 Vue d’un spectateur assis dans la cachette
4. Vision du spectateur à travers la trouée des contre-marches de l’escalier

La Maison Natale ◊ Croquis préparatoire du dispositif perçu à travers la trouée des contre-marches de l’escalier

Le Miroir


Installation commandée

par la metteur en scène Suze Millius

 

Exposition collective Exhibit

14-16 mars 2015, During Tefaf, Maastricht

17-21 mars 2015, Festival Cement, Den Bosch

25-28 mars 2015, Brakke Grond, Amsterdam

2 avril 2015, Cultuurcentrum Hasselt, Hasselt

 

Construction: Justine Bougerol & Nils Brunel

 

 

 

Note d'intention

 

« Tout poète des meubles – fût-ce un poète en sa mansarde, un poète sans meubles – sait d’instinct que l’espace intérieur à la vieille armoire est profond. L’espace intérieur à l’armoire est un espace d’intimité, un espace qui ne s’ouvre pas à tout venant. »

Gaston Bachelard, La Poétique de l’Espace

 

 

Dans un white space de galerie, une petite armoire ancienne intrigue par son incongruité. En s'approchant, on remarque que la porte du placard est entrouverte, et retenue par un loquet; la fente ne permet au spectateur de ne voir qu'une partie réduite du contenu de l'armoire. Le meuble usé par le temps contient des piles de linges blancs impeccablement pliés, et dont s'échappe une odeur de lavande.

Mais lorsque le voyeur prend le temps de s'approcher plus près et de se baisser à la hauteur de la petite porte, il s'aperçoit que le fond de l'armoire est tronqué. Par cette brèche se trouvant dans la continuité de l'entrouverture de la porte du placard, il y découvre un espace insoupçonné, celui d'un intérieur de maison ancienne, dans lequel a lieu un drame: un incendie est sur le point de s'y propager.  Cette image s'inspire fortement d'un plan visionné dans le film Le Miroir du réalisateur russe Andreï Tarkovski.

La scène perçue dans l'ouverture du placard trouble par son apsect réaliste, dramatique et menaçant. Les flammes de l'incendie s'introduisant dans la pièce principale de la maison reflètent une lumière flamboyante et vascillante qui fait vibrer les murs, les cadres de tableaux et objets en verre se trouvant sur la commode. Une fumée s'introduit dans l'espace de la maison. L'odeur du feu, sa chaleur agressive et le son des flammes faisant craquer le bois qui se consume sont également perçus et ressentis par le spectateur passant sa tête près de la commode.

Cette mise en scène est réalisée à partir de trompe-l'œil, de trucages et d'illusions optiques, jouant avec les différents sens du spectateur (sa vue, son ouïe, son odorat et son toucher), lequel se demande où se trouve la part de vrai et la part de fiction dans ce qu'il voit. Les sentiments d'irréalité et d'étrangeté sont accentués par des jeux de miroir, se confondant ou coïncidant avec les cadres de vue. L'espace se trouve étiré par les successions de reflets. Le dernier plan est ici celui d'un horizon brumeux perçu à travers les flammes de l'incendie.

Le Miroir ◊ Exposition Exhibit, Festival Cement, Den Bosch, 2015 ◊ Vue extérieure de l’installation

Le Miroir ◊ Exposition Exhibit, Festival Cement, Den Bosch, 2015 ◊ Vue à travers le trou présent dans le fond de l’armoire

Le Miroir ◊ Exposition Exhibit, Festival Cement, Den Bosch, 2015

Captation sonore et visuelle de l'installation

Échelle 1/100

Le Miroir ◊ Croquis préparatoire du dispositif perçu à travers le trou présent dans le fond de l’armoire

Note d'intention

 

« La maison natale  est plus qu’un corps de logis, elle est un corps de songes. Chacun de ses réduits fut un gîte de rêverie. La maison, la chambre, le grenier où l’on a été seul, donnent les cadres d’une rêverie interminable (…). Il existe pour chacun de nous une maison onirique, une maison du souvenir-songe, perdue dans l’ombre d’un au-delà du passé vrai. »

Gaston Bachelard, La Poétique de l’Espace

 

Dans un bâtiment bruxellois laissé à l’abandon a eu lieu en juin 2015 une exposition collective curatée par La Dent Creuse. Au dernier étage de cette ancienne maison de maître se trouve une vielle échelle en bois, au dessus de laquelle une trappe ouverte au plafond semble donner accès à un grenier. Le spectateur est invité à monter sur l’échelle et à s’asseoir sur la dernière marche. Perché au sommet, sa tête dépasse de peu le niveau du sol du grenier; son regard vient alors pénétrer l’intimité du grenier et en franchir le seuil. Les yeux au ras du plancher, les rapports d’échelle et de perspective s’en trouvent modifiés, transformant cet espace en un lieu narratif où se joue un drame latent.

Le spectateur découvre à l’intérieur de ce grenier sombre et poussiéreux un lieu oublié, perdu, où le temps a passé, où la nature a fait son chemin et a repris ses droits. Le cadre du grenier fait resurgir le temps d’un moment le souvenir nostalgique et tragique d’une maison natale en proie à un invraisemblable feu, tantôt paisible feu de cheminée au coin duquel on a envie de se coucher, tantôt feu destructeur, attisé par le vent qui fait voler le rideau, sur le point de réduire en cendres l’espace. La maison qui semble se consumer de l’intérieur finit par éclater salutairement. Une coulée de charbon s’échappe de la datcha en bois pour être figée par le temps, telle une bile noire exprimant une mélancolie et un désespoir abyssal qui vient s’écouler hors de la maison de l’enfance. Sous l’effet d’une perspective accentuée par le point de vue en contre-plongée du spectateur, la lave impersonnelle semble se transformer en une chaîne de montagnes noires abritant un paysage miniature au lointain. Un butin constitué à l’abri de la maison où reposent des bribes de souvenirs réduits à leur plus simple appareil par l’usure du temps : la forêt et ses arbres épars, la source d’eau qui jaillit paisiblement. Cette portion de paysage vivant perçue en arrière-plan constitue le foyer d’un exil, l’expérience du lieu et de l’infini à travers la contemplation du lieu perdu.

Échelle 1/100


Installation in situ créée à l'occasion

d'une résidence collective

 

Exposition collective La Dent Creuse

26 juin-28 juin 2015, Chaussée de Charleroi 50, Bruxelles

 

Échelle sur laquelle le spectateur est invité à s’asseoir

Échelle 1/100 ◊ Exposition La Dent Creuse, Bruxelles, 2015

Échelle 1/100 ◊ Exposition La Dent Creuse, Bruxelles, 2015 ◊ Découverte d’un paysage à l’échelle 1/100 en arrière-plan

Échelle 1/100 ◊ Exposition La Dent Creuse, Bruxelles, 2015 ◊ Vision frontale du specateur assis sur l’échelle - point de vue en contre-plongée

La Cheminée
the lost room
2. Scéno & autres
Le tableau

Échelle 1/100 ◊ Exposition La Dent Creuse, Bruxelles, 2015

Captation sonore et visuelle de l'installation

La Cheminée


Installation in situ commandée

par la galeriste Nadine Feront,

exposée à deux reprises

 

Exposition collective The Waste Land

13 novembre-12 décembre 2015,

Galerie Nadine Feront, Bruxelles

 

Exposition collective Le Rayon Vert

17 mars-23 avril 2016,

Hôtel Van de Velde, Bruxelles

Note d'intention

 

 

À l’étage de la galerie bruxelloise Nadine Feront se trouve une cheminée condamnée, nouvelle installation in situ constituant un espace autre dans lequel le specateur est invité à plonger son regard. C’est par un petit trou présent dans la plaque de plâtre condamnant le feu ouver† que le spectateur vient découvrir un intérieur de cheminée carbonisé inondé d’une marre d’eau noire. Cette étendue d’eau stagnante créée une surface miroitante révélant le reflet d’un paysage nocturne intemporel, conçu en miniature dans cette cheminée, comme surgi tout droit d’un souvenir lointain. Le spectateur se trouve face à une portion de forêt de sapins éclairée à la lueur de la lune et dont l’étendue nous semble infinie, à l’image des illustrations de contes enfantins fourmillant d’espaces mystérieux fantasmés.

Tout comme dans l’installation Paysage Intérieur (février 2015), un système de goutte d’eau tombant toutes les cinq secondes et dont l’impact vient briser la surface refléchissante et l’image du paysage avec, apporte une dynamique venant rendre la contemplation du spectateur active, le sortant du souvenir pour le ramener à la réalité de «l’ici et maintenant».

La Cheminée ◊ Exposition The Waste Land, Bruxelles, 2015 ◊ Vue frontale de l’installation - Dimensions: 84x105x58 cm

La Cheminée ◊ Exposition The Waste Land, Bruxelles, 2015 ◊ Vision en plongée du specateur - Découverte d’un paysage nocturne

La Cheminée ◊ Exposition The Waste Land, Bruxelles, 2015

Captation sonore et visuelle de l'installation

Le tableau, dans le salon


Installation in situ réalisée

à l'occasion de la Triennale

du prix des Coups de cœur

des Amis de La Cambre

 

Exposition collective Le Rayon Vert

17 mars-23 avril 2016,

Hôtel Van de Velde, Bruxelles

 

Note d'intention

 

 

«J’aimerais qu'il existe des lieux stables, immobiles, intangibles, intouchés ou presque intouchables, immuables, enracinés; des lieux qui seraient des références, des points de départ, des sources.»

Georges Perec, Espèces d'espaces

 

Le tableau, dans le salon, installation créée in situ à l'occasion de la triennale du prix Coup de cœur remis par les Amis de La Cambre, a été pensée et réalisée dans la continuité de La Cheminée, également exposée lors de l'exposition collective Le Rayon Vert.

Ces deux dioramas se répondent par leur dispositif commun (un trou dans une paroi condamnant un espace) ainsi que par le motif représenté.

Tandis que La Cheminée, créée quelques semaines plus tôt à la galerie Nadine Feront, nous transportait dans un paysage subjectif, celui d'une fôret nocturne, Le tableau donne la clef de lecture au spectateur quant à l'origine même de cette image résiduelle de sapins éclairés à la lueur de la lune: dans le salon d'une maison natale découvert à travers une succession de trous, comme autant de filtres nous détachant de la réalité pour basculer dans un espace-temps autre, le spectateur reconnaîtra peut-être au mur une représentation picturale du motif récurrent de la fôret onirique.

Le regard du visiteur curieux franchit ainsi les seuils de mur et de parquets troués pour atterrir deux étages en dessous, dans la reconstitution d'un souvenir spatial et temporel révolu.

Le tableau, dans le salon ◊ Exposition Le Rayon Vert, Bruxelles, 2016 ◊ Vue frontale de l’installation - Dimensions: 140x200x130 cm

Le tableau, dans le salon ◊ Exposition Le Rayon Vert, Bruxelles, 2016 ◊ Vue rapprochée de la percée dans la paroi

Le tableau, dans le salon ◊ Exposition Le Rayon Vert, Bruxelles, 2016 ◊ Vision en plongée du spectateur - Découverte d’un salon

Le tableau, dans le salon ◊ Exposition Le Rayon Vert, Bruxelles, 2016 ◊ Vue rapprochée du salon

Captation sonore & visuelle: À VENIR...

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Léon et Léonie

The Lost Room


Scénographie pour une création 2015

de danse-théâtre de la compagnie Peeping Tom

 

Concept & mise en scène de Franck Chartier
Danseurs du Nederlands Dans Theater
Musique : Raphaëlle Latini, Ismaël Colombani
Lumière : Tom Visser
Scénographie: Justine Bougerol
Costumes: Yi-Chun Liu

 

Plutôt qu’une représentation littérale du passé, les souvenirs sont souvent truffés d’erreurs et sensibles à la distorsion.    Si l’on pense parfois pouvoir se remémorer parfaitement quelque chose, le passé est souvent interprété à la lumière du présent et même du futur que l’on espère. Cette oeuvre de Franck Chartier est dans le prolongement de la pièce précédente de Gabriela Carrizo, de la compagnie Peeping Tom, avec The missing door, sauf que cette fois nous sommes dans une chalbre d'hôtel, ou sur un navire en mer, un espace ambigu qui allie liberté et détention. Dans un labyrinthe de chambres et de couloirs, The lost room dévoile plusieurs histoires en même temps. Les personnages y semblent exister en tout temps et en tout lieu, à la fois intemporels, infinis et sans limites ; une nostalgie mélancolique du futur.

 

Ceux qui tombent

 

Scénographie & costumes

pour une création de théâtrale,

mise en scène de Camille Davin

 

Distribution: Tamara Al Saadi, Romain Blanchard,

Flora Detraz & Florian Goetz

Scénographie: Justine Bougerol

Costumes: Justine Bougerol & Marie Davin

Vidéo: Camille Entratice

Création musicale: Thomas Bourhis

Geste chorégraphique: Flora Detraz

 

C’est l’histoire d’une fille, Ophélie, qui s’adresse au public comme à un miroir pour parler de la solitude suite à la mort de son frère. Elle échoue parfois à ranger le passé dans des boîtes, laissant le décalage et l’humour prendre le pas sur le tragique. Cette pièce se situe dans un « appartement presque vide », celui du frère absent. Mais il s’agit surtout de l’espace mental d’Ophélie, envahit physiquement par ses fantômes. Cette obsession se traduit alors par le récit de souvenirs réels, mais aussi des fantasmes et des angoisses révélés tout au long de cette pièce. On assiste à un mélange vertigineux de la réalité et de l’inconscient, du vécu et des fantasmes, du temps présent, passé et imaginé.

 

Léon et Léonie

 

Scénographie & costumes

pour une représentation scénique et chantée

 

Mise en scène de Jean-Michel Fournereau,

direction musicale du chef de chœur Mathieu Romano

 

Lumière: Gilles Fournerau

Scénographie & costumes: Justine Bougerol
Chorégraphie: Armelle Cornillon

Distribution: Ensemble de chœur Aedes

 

 

Léon et Léonie forment un couple surprenant, tragi-comique, décalé et poétique. Ces deux personnages imaginés par Brel dans son film Franz sont incarnés à l’écran par Barbara et Brel lui-même. Le film a été la première source d’inspiration pour créer les images du spectacle musical Léon et Léonie. De même que la caméra de Brel transformait le décor réaliste des lieux de tournage en paysages oniriques et picturaux, nous nous trouvons ici face à un lieu surréaliste indéfinissable. Les éléments principaux, hauts rideaux, néons, ventilateur, plantes, placent les personnages dans une de ces grandes salles polyvalentes qui accueillent noces et banquets. Mais le faux gazon qui recouvre le sol vient créer un décalage, une atmosphère étrange, proche des tableaux de Magritte et de ses fascinants contemplateurs…

Pas de réalisme donc, dans le fil conducteur de ce spectacle. Dans ce lieux bizarre, un personnage muet (Mathieu Romano) imagine de multiples histoires de couples, s’échappant dans leurs rêves, leurs souvenirs, leurs désirs.

até ondé vai
M2
atlas

Até Onde Vai

 

 

Réalisation & montage d’une vidéo de danse contemporaine

 

Danseuse: Flora Detraz

Image: Cédric Larcin

 

Une jeune femme tragique, dans un lit, dans l’écume des vagues, sur du sable, dans la forêt… Un envol onirique, au bord d’une plage. Départ et arrivée : le matelas. Quête de la quiétude, voyage à travers son corps. Un mouvement, la danse ou la recherche corporelle d’une verticalité. Laisser derrière soi la pesanteur de la gravité. Des allers-retours incessants, de la chambre, à la mer. Un mouvement régulier de vagues silencieuses, une absence de ponctuation. Des va-et-vient entre une chambre et la plage. Une confusion, une imbrication de l’intérieur et extérieur. Des images qui se succèdent, se mêlent et se superposent sans cesse. Des liens qui se tissent visuellement entre l’espace du lit, les éléments organiques de la nature, et le corps de la danseuse. Un matelas, ou un radeau ; des draps, ou des vagues.

Cette vidéo s’inscrit dans une tentative de plonger le spectateur dans l’univers mental de cette jeune femme lassive.

 

« On ne voyage jamais qu’à travers son corps. »

Fernando Pessoa, Le livre de l’intranquillité


 

 

 

Mètre carré

 

Performance collective

 

Workshop Berlin Of(f) Stage, Scénographie & Performance

Avec Lucie Audau, Maria Frastanli & Milou Van Duijnhoven

 

Mètre carré est une création inspirée par la Karl Marx Allée de Berlin, rue anciennement communiste de la RDA, et que l’on surnomme aujourd’hui la “Staline’s bathroom”.

Cette avenue fut construite dans la lignée des idéaux communistes: les futurs locataires des appartements étaient appelés à participer, main dans la main, à la construction de ce lieu symbolique d’un pouvoir en place. Cependant, depuis la fin de l’époque de la RDA, ce boulevard de l’Est décline à vue d’œil et s’est vidé de son sens premier.

Nous avons donc chercher à montrer l’absurdité du travail mis en œuvre dans ce chantier collectif en regard de ce que cette avenue est devenue par après.

Notre performance consiste en une chorégraphie répétitive, sans début ni fin, qui mime des gestes que l’on trouve dans les chantiers de construction. Notre espace est symbolisé au sol par un carré de carrelages qui rappellent la salle de bain, et qui est un clin d’œil à l’expression “Staline’s bathroom”. Il y a quatre actions, une par performeuse, qui s’enchaînent et s’emboitent au rythme du décompte à haute voix de l’une d’entre nous. Dans l’enchaînement en boucle de ces actions, le serpent se mord la queue. Cette répétition rend ces actions vides de sens et absurdes par leur inefficacité.

 

 

Atlas de l'invisible

 

Édition de cartes d’après une étude subjective

d’un quartier bruxellois

 

 

Suite à une immersion d’un mois dans le quartier bourgeois et bien pensant d’Elisabeth de Bruxelles, j’ai pû observer un certain nombre de phénomènes géographiques, sociaux et politiques qui ont résulté à l’élaboration de cartographies subjectives. Ce corpus de cartes met d’abord en valeur l’aspect fraternel et solidaire de ces habitants, qui se croisent quotidiennement au supermarché du coin, quand ils ne sont pas au bar Riga. De réelles communautés d’entre-aides ont été créées par des voisins désireux de faire de leur quartier un endroit sûr et convivial pour leurs enfants. Mais comme on peut l’observer dans cette étude subjective, leur sentiment communautaire semble rapidement pouvoir basculer et se transformer en volonté de protection et en rascisme plus ou moins affirmé.

 

VW

 

Scénographie pour une publicité Volkswagen

 

Client: VW D'Ieteren Car Centers

 

Immersion d’une jeune fille dans un monde attrayant, où des danseurs viennent l’accueillir pour la mener dans un univers de fumée, de lumières et de ballons avant de découvrir la nouvelle Volkswagen, sous une pluie de paillettes et de feu.

 

 

 

 

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